Extraits du Sens éclaté de Louis Raoul
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  1. Quand ils entraient dans les grottes ...
  2. Le parapluie un peu penché...
  3. J'habite la maison...
  4. L'orage passé ...

Quand ils entraient dans les grottes ...

Quand ils entraient dans les grottes
Les hommes de Lascaux
Peignaient d'abord sur l'ombre
L'espace de roche nécessaire
A la naissance du trait

Docile sous la main.


Le parapluie un peu penché...

Le parapluie un peu penché verse une ombre sur le chemin. Soulevé à chaque pas, un pan d'étoffe d'où le talon épie le suiveur. Celle qui porte manteau de la terre aux joues, marche jusqu'à l'automne, pour une lumière à portée de voix, à portée de sang. Dans l'éclaire roux, d'un grand gibier de Septembre.


J'habite la maison...

J'habite la maison sur le lieu exact où la foret tourne sur ses saisons. Selon mon humeur, j'oriente le lit vers la forêt où se trouve l'arbre qui en témoigne. Dans cette capacité de voir l'indécision des feuilles à préférer la hauteur. Ou les sentiers de l'arbre avant la neige.


L'orage passé ...

L'orage passé
L'éclaircie
Sur le chemin
La déchirure
L'eau apaisante

Et ce visage noyé

  Retour au menu Écrire à l'auteur de ces poèmes : Cyrilraoul@aol.com