Poèmes de Tyriel
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  1. Come une main qui m'endormit...
  2. Délicate beauté des déserts brûlants...
  3. CASSURE EN MODE DE TEMPS D'UN DESIR FEU DE TEMPETE AIGUE (extraits)
  4. Au navire chu, courbé bas...

Come une main qui m'endormit...

Come une main qui m'endormit
La caresse de tes cheveux ivres de lumières
Pleure à l'or de mon coeur
Un souffle de lèvres pâles
Et éployé dans tes lignes troubles
Mon corps murmure au sel
Je t'aime
Tu as de la lune un crépuscule de brume
Mais les ailes se sont tues
Les charniers ont troué les étoiles


Délicate beauté des déserts brûlants...

Délicate beauté des déserts brûlants
Que le sang effleure à l'aube naissante
Oserais-je un jour la caresse noire
Sur ce beau corps éphémère
Comme la rosée des hivers
Et de la porte à peine entrouverte
Je porterais ma main à la langue obscène
Et au delà des mots qui me tiennent
Ô merveille des chairs
J'atteindrais la parure des vents


CASSURE EN MODE DE TEMPS D'UN DESIR FEU DE TEMPETE AIGUE (extraits)

Dans l'instant cassé,
La vague cornaline,
Surface pointue d'un océan de pierre,
Sur un brisant hagard,
Mourut.


Au navire chu, courbé bas...

Au navire chu, courbé bas
Sur un miroir d'étain
Au matin froid, couché bas
Sur une parcelle d'Ombre
Ton regard à la nuit
éprouve les vents

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