Poésies de Marc-Aurèle
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  1. Emportés
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  3. A la veille...

     Emportés

Au musée des itinéraires
Elle vit au fond des tableaux

Recoins, troubles, légèreté
Où l'ombre et la lumiere
Se cisaillent

Elle vit comme ces personnages
Frères ou enfants uniques
Fous, chercheurs, nus

Emportés.

     Echafauds

Tu sais,
J'ai perdu la force de fatigue
Et les nuits, gravement, à la Santé
Paraissent infirmes

L'annulation de la jambe
Est le premier raccourci
Pour les chats factices

Ceci est une concession à perpetuité
Et purement gratuite

A la veille...

A la veille de l'instant,
Il y eut la disparition
L'automne d'elle
Et la démence en éclat furtif

Présence en mystère
Brassai pour la nuit

En nous,
Il y a
Des femmes blanches
D'art nouveau

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